
Pourquoi faire un bilan de compétences quand on est enseignant ? On démarre généralement un bilan parce qu’on a une demande de changement professionnel : vous pouvez vouloir changer de métier, ou changer quelque chose dans votre métier ; ou bien, vous ne vous sentez pas bien dans votre travail et vous vous demandez si vous êtes à votre place, si cela tient à vous ou au contexte. Ou encore, vous avez fait un burnout et vous ne savez pas par où continuer. Chacun·e arrive avec une demande qui lui est propre pour repartir avec un plan d’action pour la suite.
Entre les deux, il y a un long chemin de trois à quatre mois, que vous allez parcourir avec une consultante en bilan de compétences. Au fil des entretiens, en moyenne deux par mois, d’une durée d’une heure et demie, et du travail autonome qui vous est donné en-dehors des séances, vous allez tracer votre voie.
Le contexte, votre demande, vos premières idées
Le travail commence par l’examen du contexte qui est le vôtre au moment où vous entamez le bilan. Quelle est votre situation ? Quelle est votre motivation ? Votre parcours ? Vos projets ? Vos objectifs ? Vos peurs ? À travers le questionnement et les activités, vous allez pouvoir mettre en évidence des éléments indispensables pour définir votre situation professionnelle idéale. On va ainsi creuser ce que vous aimez faire, quelles sont vos valeurs, comment vous prenez vos décisions de vie importantes, quelles sont vos forces, sur lesquelles vous pourrez toujours vous appuyer ; quels sont vos points de vigilance, votre degré de confiance en vous-même… Tout cela tient compte à la fois des aspects professionnels, personnels, familiaux, sociaux… car tous ces domaines font de vous ce que vous êtes.
Les contraintes de votre futur métier ou de votre futur poste
Après avoir dégagé les principaux éléments de votre personnalité, ce sont les caractéristiques du meilleur environnement professionnel pour vous que vous allez mettre en évidence. Pour cela, vous allez travailler sur vos besoins, vos contraintes, vos talents et, bien entendu, vos compétences. Tout ce qui est flou jusqu’à maintenant va être mis au clair et petit à petit, vous allez vous-même renoncer à certains de vos projets initiaux, en approfondir ou en découvrir d’autres.
Vers la mise en action
C’est à ce moment-là que vous allez commencer à travailler sur vos projets professionnels et à les concrétiser. À ce stade, vous avez peut-être découvert le métier de vos rêves, le poste qu’il vous faut, le domaine professionnel dans lequel vous souhaitez vous investir… mais c’est encore fragile. Certaines activités vont vous inviter à enquêter sur ce métier qui vous plaît : qu’y fait-on vraiment ? Combien de temps travaille-t-on ? Quels avantages, quels inconvénients ? Combien gagne-t-on ?
Se pose également la question de la manière d’y parvenir : quelles sont les compétences que vous avez déjà, qui sont transférables, et celles qu’il va vous falloir acquérir ? On entre alors dans les questions concrètes : passer par une formation ? Laquelle ? Faire une VAE ? Mobiliser votre compte personnel de formation ?
Enfin, bien entendu, la manière de quitter votre métier actuel pour faire une transition : congé ? Rupture conventionnelle ? Détachement ? Démission ? Le plan d’action que vous allez alors mettre en œuvre tiendra compte de tout cela : votre situation actuelle, votre stratégie pour quitter votre poste, les moyens que vous vous donnez pour atteindre votre nouvel objectif professionnel.
Être accompagné·e, un gain de temps et d’argent mais pas seulement
Les moments de transition dans un parcours de vie sont toujours des moments de fragilité ; si vous souhaitez changer, c’est que quelque chose ne va pas, et de même qu’il y a toujours une part de risque, il y a toujours aussi une part de souffrance. On sait souvent ce dont on ne veut plus mais c’est un autre travail de poser des mots clairs sur ce qu’on veut, à plus forte raison pour celles et ceux qui sont allés jusqu’au burnout. Se faire accompagner par quelqu’un qui posera sur vous un œil neuf, bienveillant et optimiste, mais surtout quelqu’un qui connaît bien les rouages des transitions professionnelles, c’est la garantie de gagner beaucoup de temps, et donc de perdre le moins d’argent, dans votre reconversion.
Mais ce n’est pas tout : vous aurez des moments de grande motivation et des moments de découragement : il faut vous y attendre et avoir de bonnes stratégies et ressources pour garder le cap. Rien n’est plus précieux, quand les choses se gâtent au travail ou que vos proches ne vous soutiennent pas, que de pouvoir en parler avec votre consultante. Elle saura vous épauler dans les tempêtes comme elle sait vous suivre dans les jours calmes. La régularité des entretiens maintient votre motivation et vous redonne de l’enthousiasme dans les moments de doute.
Quelle formule de bilan de compétences choisir ?
Quelle que soit la formule choisie, le bilan de compétences a toujours les mêmes objectifs et passe par le même chemin. Mais la durée, les modalités, le travail en autonomie et la durée des entretiens peuvent varier d’une offre à l’autre.
Le bilan de compétences certifié Qualiopi
Il existe une formule principale de bilan de compétences cadrée par un format défini par le ministère du travail. C’est une démarche en trois phase que nous avons largement décrite sur la page de notre site qui propose cette offre. Cette formule, voix royale de la reconversion, se divise elle-même en deux options qui ne diffèrent que par le temps d’entretien, le temps de travail autonome et le prix mais restent identiques sur le contenu et les modalités. Elle est dispensée par les organismes de formation bénéficiant de la certification Qualiopi (ce qui est le cas pour nos bilans) et à ce titre, peut être financée par votre compte personnel de formation (CPF). Les organismes qui la proposent vous aident à mobiliser votre CPF le cas échéant.
C’est en discutant lors d’un premier entretien avec votre consultante que vous allez choisir ensemble l’option qui paraît la plus pertinente selon votre demande, votre contexte et vos projets. A l’issue de ce bilan, vous ressortirez avec un document de synthèse et un plan d’action.
Le bilan de compétences « light » d’Une Vie après l’EN
Cette formule a été pensée pour les personnes qui ne peuvent pas mobiliser leur CPF, ou pas assez, comme c’est malheureusement souvent le cas à l’Éducation nationale. Ou encore, celles qui souhaitent réserver leur CPF pour une formation à la suite du bilan. C’est en quelque sorte une troisième option par rapport aux deux options du bilan officiel évoqué ci-dessus : les modalités sont les mêmes à ceci près que tous les entretiens ont lieu en visioconférence. Le nombre d’heures d’entretiens est moindre mais il est compensé par un ratio plus important du travail en autonomie. Les entretiens sont donc plus ciblés en fonction de vos difficultés et objectifs, et l’offre est plus accessible. Il n’est pas délivré de synthèse à la fin mais vous aurez construit votre plan d’action.
Pour plus d’information, reportez-vous à la page Le Petit bilan de compétences.
Bientôt, un Mooc
Nous préparons actuellement une offre encore plus accessible, qui intéressera les plus motivé·e d’entre vous. Il s’agit de faire votre bilan de compétences sous la forme d’une formation en ligne. Trois modules de formation alternant les vidéos explicatives et les exercices en autonomie sont ponctués chacun par une réunion collective en visioconférence sous l’égide de votre consultante, où vous retrouvez les collègues qui suivent la même formation que vous au même niveau pour faire le point régulièrement. C’est une expérience collective au cours de laquelle vous pourrez vous encourager avec d’autres collègues et travailler ensemble si vous le souhaitez.
D’une durée prévue de 3à 4 mois, cette formation traverse toutes les étapes du bilan de compétences et devrait vous permettre d’amorcer une reconversion réussie. Rendez-vous à la rentrée pour plus d’informations !
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