
Voici des phrases authentiques de collègues que je lis chaque jour sur le groupe « Prof, tu veux changer de métier » :
« Je ne sais rien faire, je gagnerai sûrement moins bien ma vie ailleurs même si je suis plus tranquille. »
Changer de métier en cours de route ne signifie pas que vous devez prendre un métier au rabais ! Vous avez acquis beaucoup de compétences en enseignant : vous avez de la valeur. Vous pouvez transférer ces compétences dans d’autres domaines parfois juste avec une courte formation, et rebondir plutôt que de repartir à zéro.
« Après 50 ans ce n’est même pas la peine d’y penser, mieux vaut attendre la retraite. »
Au contraire, la cinquantaine est l’âge idéal pour se lancer en indépendant·e : vous avez la maturité et l’expérience. Vous n’avez pas d’idées ? C’est notre métier de vous aider à explorer vos talents.
« À part changer pour un autre métier dans la fonction publique, je ne vois pas. »
Il y a beaucoup de métiers à découvrir dont vous n’avez même pas idée : pour en avoir un aperçu, vous pouvez vous abonner au podcast « Avant j’étais prof ».
Chacun·e sa voie : faites-vous accompagner pour vous ouvrir des perspectives, c’est possible.
« C’est de la folie de quitter un emploi à vie. »
La folie est de rester dans un emploi qui vous rend malheureux, d’en arriver à avoir si peu d’estime de soi qu’on croit ne rien pouvoir faire d’autres et d’attendre le burn out pour subir un changement plutôt que de le choisir. La sécurité de l’emploi est une cage dorée !
« Pour changer de métier je vais devoir reprendre de longues études sur plusieurs années, c’est un vrai sacrifice. »
Selon votre projet, de nombreux cursus de formation professionnelle (privée) ou continue (publique), finançables avec votre CPF (Compte Personnel de Formation), peuvent suffire pour vous permettre de découvrir de nouveaux horizons et de rebondir.
« Il faut deux ans avant qu’une micro-entreprise ne commence à rapporter assez pour vivre, il est impossible de faire une telle transition. »
Si vous vous lancez en indépendant·e en étant accompagné·e sans vous ruiner, vous démarrerez beaucoup plus vite. De même, les solutions pour faire la transition sont nombreuses et souvent différentes pour chacun : à vous de trouver la vôtre, en faisant un bilan de compétences, par exemple.
« Je demande une rupture conventionnelle mais j’ai peur parce que c’est le saut dans l’inconnu même si j’ai un projet de reconversion. Et puis, il y a ma famille. »
Si vous demandez une rupture conventionnelle avec un projet dont vous n’êtes pas sûr·e, c’est probablement que vous êtes surtout motivé·e par l’idée de quitter l’EN. C’est souvent comme ça. Et il est normal d’avoir peur. Que vous dit cette peur ? Elle vous dit que vous avez besoin d’opérer votre reconversion de manière sécurisée, et en étant rassuré·e. Sachant cela, faites-vous accompagner pour vous sécuriser dans votre projet professionnel. Cela ira plus vite et sera plus sûr.
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