Changer de métier en sécurité

  • Les 7 croyances limitantes des profs qui veulent changer de métier

    La sécurité de l'emploi des profs ne justifie pas de rester dans un métier où l'on souffre

    Notre expérience nous apprend que les enseignants à bout de souffle qui souhaitent quitté l’Éducation nationale sont aussi pessimistes sur leur chance de retrouver un emploi qu’ils sont compétents. Ce n’est pas logique : ce sont des croyances limitantes des profs, qui n’ont pas conscience de leur valeur ni de leur compétitivité sur le marché de l’emploi.

    Certes, le métier d’enseignants ne peut pas se faire ailleurs que dans l’Éducation nationale. Il va donc falloir changer de métier. Mais opérer une transition professionnelle n’est pas hors de portée quand on a enseigné des dizaine d’années : peu de choses suffisent pour faire un pas de côté et transférer nos compétences vers une autre finalité.

    Voici des phrases authentiques de collègues que l’on peut lire chaque jour sur le groupe Favebook « Prof, tu veux changer de métier » :

    Changer de métier en cours de route ne signifie pas que vous devez prendre un métier au rabais ! Vous avez acquis beaucoup de compétences en enseignant : vous avez de la valeur. Vous pouvez transférer ces compétences dans d’autres domaines parfois juste avec une courte formation, et rebondir plutôt que de repartir à zéro.

    Au contraire, la cinquantaine est l’âge idéal pour se lancer en indépendant·e : vous avez la maturité et l’expérience. Vous n’avez pas d’idées ? C’est notre métier de vous aider à explorer vos talents.

    Savez-vous qu’avant d’être humoriste, Nicole Ferroni était prof de SVT ?

    Il y a beaucoup de métiers à découvrir dont vous n’avez même pas idée. Et il n’y a pas une solution royale qui conviendrait à tous les profs. Pour trouver le métier dans lequel vous vous épanouirez, il est nécessaire de faire un travail d’introspection pour découvrir vos talents, vos motivations, vos forces, et bien sûr vos compétences, celles acquises en enseignants mais aussi dans vos hobbies.

    Pour avoir un aperçu de cette variété, vous pouvez vous abonner au podcast « Avant j’étais prof ». Vous y découvrirez, à travers les nombreux témoignages, que chacun·e a sa voie propre à suivre : le bilan de compétences est la démarche idéale pour clarifier vos aspirations et vous ouvrir des perspectives.

    La folie n’est pas de quitter un emploi sécurisant : c’ est de rester dans un emploi qui vous rend malheureux, d’en arriver à avoir si peu d’estime de soi qu’on croit ne rien pouvoir faire d’autres et d’attendre le burnout pour subir un changement plutôt que de le choisir. La sécurité de l’emploi est une cage dorée !

    Selon votre projet, de nombreux cursus de formation professionnelle (privée) ou continue (publique) courtes, finançables avec votre CPF (Compte Personnel de Formation), peuvent suffire pour vous permettre de découvrir de nouveaux horizons et de rebondir.

    Si vous vous lancez en indépendant·e en étant accompagné·e sans vous ruiner, vous démarrerez beaucoup plus vite. De même, les solutions pour faire la transition sont nombreuses et souvent différentes pour chacun : à vous de trouver la vôtre, en faisant un bilan de compétences, par exemple.

    Si vous demandez une rupture conventionnelle avec un projet dont vous n’êtes pas sûr·e, c’est probablement que vous êtes surtout motivé·e par l’idée de quitter l’EN. C’est souvent comme ça. Et il est normal d’avoir peur. Que vous dit cette peur ? Elle vous dit que vous avez besoin d’opérer votre reconversion de manière sécurisée, et en étant rassuré·e. Sachant cela, faites-vous accompagner pour vous sécuriser dans votre projet professionnel. Cela ira plus vite et sera plus sûr.